En 1937 pendant la guerre d'Espagne, comme je me trouvais en prison avec la perspective d'avoir à affronter le peloton d'exécution, je fis le vœu, si je sortais vivant, d’écrire une autobiographie sincère et où je me ménagerais si peu qu’à côté d’elle les Confessions de Rousseau et les Mémoires de Cellini paraîtraient pure hypocrisie… De l’adolescence dans une Vienne encore heureuse à l’adhésion au communisme, voici la première partie de cette histoire d’un enfant du siècle, témoin lucide et souvent ironique de son itinéraire passionné et de la tragédie de son temps.