Nouvelles pratiques sociales. Vol. 31 No. 2, automne 2020 - Myrlande Pierre, Pierre Bosset, Audrey Rousseau, Amina Triki-Yamani, Jean-Philippe Beauregard, Rim Otmani, Rachel Cox, Anne-Marie Livingstone, Marie Meudec, Rhita Harim, Renaud Goyer, Sophie Hamisultane, Sébastien Chehaitly, Momin Rahman, Marianne Chbat, Myrna Lashley, Paul-Etienne Rainville, Guy Drudi, Stéphanie Arsenault, Maria Teresa Moreno Sala, Marie-Josée Mercier, Ghayda Hassan, Annie LeBrun, Mylène Boivin, Julie Noël, Marie-Christine Saint-Jacques, Isabelle Le Pain, Laurie Kirouac, Katharine Larose-Hébert, Dahlia Namian, Lisa Ellington, Emanuel Guay, Alex Megelas, Jacques Saint-Amant, Danielle Kerrigan, David Wachsmuth & Marie-Thérèse Dugas

Nouvelles pratiques sociales. Vol. 31 No. 2, automne 2020

von Myrlande Pierre, Pierre Bosset, Audrey Rousseau, Amina Triki-Yamani, Jean-Philippe Beauregard, Rim Otmani, Rachel Cox, Anne-Marie Livingstone, Marie Meudec, Rhita Harim, Renaud Goyer, Sophie Hamisultane, Sébastien Chehaitly, Momin Rahman, Marianne Chbat, Myrna Lashley, Paul-Etienne Rainville, Guy Drudi, Stéphanie Arsenault, Maria Teresa Moreno Sala, Marie-Josée Mercier, Ghayda Hassan, Annie LeBrun, Mylène Boivin, Julie Noël, Marie-Christine Saint-Jacques, Isabelle Le Pain, Laurie Kirouac, Katharine Larose-Hébert, Dahlia Namian, Lisa Ellington, Emanuel Guay, Alex Megelas, Jacques Saint-Amant, Danielle Kerrigan, David Wachsmuth & Marie-Thérèse Dugas

  • Veröffentlichungsdatum: 2021-05-19
  • Genre: Politologie

Beschreibung

Dans ce numéro, la revue Nouvelles pratiques sociales aborde un thème faisant écho à des débats actuellement vifs, dans l’espace public. Les inégalités sociales, les préjugés et les violences qui touchent les populations racisées ne sont pas des phénomènes nouveaux, mais des revendications de respect et d’égalité – de justice sociale, en somme (Fraser, 2011) – se font davantage entendre depuis quelques années, au sein de la société québécoise comme au niveau international. Comme tout mouvement visant à transformer des structures et dynamiques sociétales qui façonnent et reproduisent les inégalités sociales, ces mouvements sociaux font régulièrement face à des discours qui nient des phénomènes discriminatoires pourtant fort bien documentés sur le plan scientifique (voir, par exemple, Chan et Chunn, 2014 ; Maynard, 2017 ; Tanovich, 2006). Ainsi, il est malheureusement fréquent que des débats terminologiques, autour de notions telles que celles de racisme systémique ou de culture du viol, à titre d’exemple, conduisent parfois à éclipser des problèmes sociaux dont l’existence est incontestable, quel que soit l’angle d’analyse adopté. En effet, les résultats de recherche convergent pour mettre en évidence les inégalités de revenus, de santé, d’accès à l’emploi et au logement, ou encore la surreprésentation des populations racisées dans des dispositifs de type pénal ou disciplinaire tels que le système de justice ou la protection de l’enfance au Québec (Agence de la santé du Canada, 2020 ; Armony et al., 2019 ; Bernard, 2014 ; Conference Board of Canada, 2021 ; Eid et al., 2011 ; Roche et Tudland, 2019). Or, si les choix conceptuels utilisés pour décrire et analyser les phénomènes sociaux peuvent toujours être discutés et perfectibles, il est important de ne pas perdre de vue les réalités qu’ils veulent inventorier, caractériser et comprendre.