La prière au Moyen Âge - Francois Berier, Jean-Claude Bibolet, Danielle Buschinger, Jacques Chailley, Dominique Colombani, Micheline De Combarieu, Marie-Hélène Congourdeau, Chantai Connochie-Bourgne, Zaki Couss, Christiane Deluz, Robert Deschaux, Michel-Marie Dufeil, Paul-Albert Février, Gérard Gouiran, Jean-Guy Gouttebroze, Gérard Gros, Claude Kappler, Jean Larmat, Huguette Legros, Jean-Charles Payen, Alice Planche, Jeannine Quillet, Pierre Rezeau, Marguerite Rossi, Michel Salvat, Monique Santucci, Jean Subrenat, Jeanne Wathelet-Willem & Jacques De Caluwé

La prière au Moyen Âge

von Francois Berier, Jean-Claude Bibolet, Danielle Buschinger, Jacques Chailley, Dominique Colombani, Micheline De Combarieu, Marie-Hélène Congourdeau, Chantai Connochie-Bourgne, Zaki Couss, Christiane Deluz, Robert Deschaux, Michel-Marie Dufeil, Paul-Albert Février, Gérard Gouiran, Jean-Guy Gouttebroze, Gérard Gros, Claude Kappler, Jean Larmat, Huguette Legros, Jean-Charles Payen, Alice Planche, Jeannine Quillet, Pierre Rezeau, Marguerite Rossi, Michel Salvat, Monique Santucci, Jean Subrenat, Jeanne Wathelet-Willem & Jacques De Caluwé

  • Veröffentlichungsdatum: 2014-01-17
  • Genre: Christentum

Beschreibung

Le repentir est précisément le principal des sentiments dont la présence authentifie la prière du cœur. Nous n'entendons pas par là uniquement le violent repentir qu'éprouve le pécheur héros du Miracle à la suite du péché précis dont les circonstances, les conséquences et le pardon constituent la structure du récit. Il s'agit aussi de l'esprit de repentir dont font preuve, tout au long des Miracles, les personnages les plus dignes et les plus saints. Leur prière à Notre Dame est autant et souvent plus confession que louange. Lorsque Gautier évoque les divers sentiments accompagnant la prière, il y fait presque toujours figurer le repentir. Prière et espérance ; prière, humilité et repentir ; prière, ferveur et repentir ; prière, foi, espérance et repentir ; telles sont les principales "combinaisons" que nous rencontrons en feuilletant les Miracles. Plutôt que de considérer ce repentir comme un sentiment parmi les autres, ne pourrait-on considérer au contraire les autres sentiments comme les diverses figures du repentir ? Il faudrait alors comprendre le repentir comme l'état de l'âme se découvrant tout entière devant Celui - ou celle - qu'elle prie, éprouvant alors en même temps le vif sentiment de son imperfection et de la douloureuse contradiction de la condition humaine, mais aussi l'espérance d'être aimé et sauvé. Nous pénétrons mieux alors le sens de cette prière du coeur qui est à la fois plaisir et souffrance.